Les années 60 constituent une phase révolutionnaire
dans l’histoire de la création vestimentaire, qui voit l’essor d’une mode
protéiforme venue de la rue. L’image de la femme apprêtée des années 50, aux
formes très dessinées, s’estompe au profit d’une silhouette plus plate, plus
géométrique.
Bien que la haute couture vise la perfection, la mode
est devenue avant tout un moyen d'expression et de création artistique. En
1962, a l’initiative de la styliste de mode britannique Mary Quant, la
première mini jupe est commercialisée à Londres ce qui est une évolution
considérable pour cette période.
Mary Quant
C'est en 1965 que cette création audacieuse est
importée en France par le biais de la
grande collection d'André Courrèges qui fait littéralement exploser les mœurs.
La Femme est devenue une femme active, qui travaille et possède une voiture. Il
est donc essentiel que ses vêtements ne soient pas trop encombrants et lui
apporte une liberté de mouvement. La femme moderne passe alors du statut
d'objet à celui de sujet et devient l'égale de l'homme. Elle doit alors montrer
son corps et le mettre en valeur dans ce qu'il est et sans réels truquages: les
années 60 sont celles de l'audace avec le style Baby Doll qui se propage, ayant pour modèle Twiggy !
André Courrèges et deux mannequins.
Cette époque rimant avec
progrès et changement donnera l’opportunité à l’industrie du prêt-à-porter,
d’innover en créant de nouvelles tendances comme les « Yéyés » de
Salut les Copains , « hippie » ou « Rock ».
L’indépendance et la liberté permettront aux créateurs de nous proposer des
vêtements fluides, larges, à couleurs vives, à motifs (à fleurs, rayures ou pois) ou à
formes géométriques (losanges,
damiers…).
Femmes portant la mini jupe dans les années 1960. |
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